Startup par-ci, Startup par là, mais en fait c’est quoi une Startup ?

Coworking concept

On nous parle de plus en plus des startups, “startups nation”, “bulle startup”.

Startup par-ci, Startup par là, mais en fait c’est quoi une Startup ?

Non ce n’est pas le synonyme de “grand succès qui permet à son créateur d’être milliardaire” même si je vous avoue que ça me rendrait service :)

Une startup, pour moi, c’est d’abord une envie de changer le monde. Envie de répondre à un problème ou à un besoin que l’on ressent déjà dans son quotidien. Et puisque l’on dit souvent: “si tu ne penses pas à toi, qui le fera ?” bah on se met à créer. Créer une réponse à notre propre besoin qui n’est pas isolé.

Et d’ailleurs, plus d’autres personnes adhère à votre réponse pour le même besoin, plus vous êtes riche (voilà, on y vient ! Vous voyez ! O-P-T-I-M-I-S-M-E) mais surtout vous avez le sentiment d’avoir apporté une pierre à l’édifice et ça c’est encore plus précieux.

Créer sa startup c’est donc idéaliser un monde où la créativité est récompensée, ou le travail est revalorisé, ou l’argent est décomplexé, c’est faire des erreurs et se remettre en question.

Une start-up, c’est avant tout l’histoire d’une équipe animée par un même projet, porté par des mêmes valeurs, par des mêmes passions qui décide de faire bouger les choses.

‍

Voici donc l’origine des startups:

Le terme startup a commencé à être utilisé juste après la Seconde Guerre mondiale, c’est avec l’apparition des premières sociétés de capital-risque que le terme a commencé à être utilisé massivement.

De nos jours, il est dans le dictionnaire et voici le résultat :« Jeune entreprise innovante, dans le secteur des nouvelles technologies » (Larousse)

Mais moi je préfère la définition de Eric Ries dans le livre “lean startup” : Une startup est une organisation humaine qui se développe dans un climat d’incertitude extrême.

J’aime cette explication car ça permet aux futurs entrepreneurs de ne pas vivre dans une utopie d’une réussite rapide et sans réflexion.

Ne jamais oublier qu’on met 10ans à être connu du jour au lendemain.

Bref, je finis ma digression, très intéressante et intelligemment réfléchi que vous vouliez tous lire.

A dernière chose, n’essayez pas de franciser le mot startup !

Cela donne “jeune pousse” et franchement, c’est pas sexy.

Oui monsieur ! Vous machez des chewing-gum et non pas de pattes à macher à ce que je sache ! Alors les startups c’est pareil.

Reprenons.

‍

C’est quoi une startup ?

Dans « start-up » il y a l’idée de démarrage « start » et l’idée de croissance forte « up ». Deux idées qui sont l’essence même de la startup. Donc, pourquoi essayer de traduire un mot que nous n’avons pas inventé quand il se suffit à lui même. Les Américains ont bien conservé le mot « entrepreneur ».

Une startup est une entreprise, mais elle est plus qu’une simple entité. Une startup c’est un état d’esprit, une vision, portée par son fondateur et qui agit sur un marché en création ou instable. De ce fait, elle ne dispose pas d’un business model fixe et explore les possibilités.

‍

Exemple le plus probant:

Twitter est une licorne — c’est à dire valorisée à + d’un milliard — est coté en bourse, n’est plus vraiment jeune. Et pourtant, c’est encore une startup, car sa stratégie et son modèle économique sont encore en expérimentation… Pour autant la croissance est énorme et le nombre d’utilisateurs aussi. Mais ils sont en déficit

Pour Eric Ries, une startup c’est « une institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitude extrême ».

D’après Patrick Fridenson , historien des entreprises, être une startup n’est pas une question d’âge, ni de taille, ni de secteur d’activité. Il faut répondre aux quatre conditions suivantes :

1) Une forte croissance potentielle
2) Utiliser une technologie nouvelle
3) Avoir besoin d’un financement massif, les fameuses levées de fonds
4) Être sur un marché nouveau dont le risque est difficile à évaluer.

Les startups doivent aussi travailler à augmenter sa scalabilité, c’est-à-dire sa capacité à maintenir une forte rentabilité malgré la montée en charge. Mais, elle doit aussi créer une très forte traction, c’est-à-dire sa capacité à attirer beaucoup d’utilisateurs et à faire parler d’elle.

‍

Peut-on être « gros » et être une startup ?

Uber, Airbnb, Blablacar, Spotify… sont encore des startups et pourtant ces entreprises sont énormes. Mais comme Twitter, leur modèle n’est pas défini et peut évoluer. À l’inverse, Facebook ne l’est plus, Google non plus. Même si l’esprit startup perdure, certains processus ont été formalisés et la stratégie, comme business model, sont désormais établies.

Pour autant, de plus en plus de groupes s’intéressent aux startups. De par leur mode de fonctionnement et de par leur potentiel d’innovation. Les techniques de management stimulent l’innovation, renforce l’esprit d’équipe et rend plus réactif.

‍

Le mot de la fin:

Steve Jobs disait « l’innovation, c’est une situation que l’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose ». Une start-up, c’est cette situation.

A très vite chez Cool&Workers !